Il est de coutume à Mysore, ville berceau de l’ashtanga, de ne pas pratiquer les jours de pleine Lune et de nouvelle Lune. Les yogis et yoginis qui s’inscrivent dans la lignée de Shri K. Pattabhi Jois considèrent en effet que l’influence des planètes sur notre psyché est suffisamment puissante ces jours de lune et qu’il faut laisser le corps au repos… ou lui proposer une pratique plus douce, moins « solaire » que celles des séries de Yoga Ashtanga. C’est dans ce contexte que Matthew Sweeney a créé Chandra Krama la Séquence à la Lune. Cette série de postures reste dans la tradition du Vinyasa Krama c’est à dire d’un enchaînement de postures, adroitement reliées les unes aux autres dans un ordre précis, rythmée par une respiration lente et profonde:salutations, postures debout, postures assises, postures finales et de relaxation ,
Chandra Krama va plus en profondeur dans les étirements et demande moins d’engagement musculaire. la force des bras est moins sollicitée. Progressivement, le « corps s’ouvre », bassin, hanches, jambes, et mobilisation de la région abdominale,
Fluide, régénérante et apaisante, la série régule l’énergie, assouplit le corps et relâche les tensions…
Adaptée pour les postures les plus exigeantes , elle s’adresse à tous….les jours de lune! Ceux qui connaissent déjà la 1ere série Ashtanga trouveront beaucoup de similitudes dans la série de la Lune.
Qu’est ce que le yoga Ashtanga ?
L’Ashtanga Vinyasa yoga plus communément nommé Ashtanga yoga constitue une forme sportive du yoga où un travail qui allie force et souplesse permet à la fois un entretien physique et un apaisement du mental. Cette forme convient très bien aux personnes actives.
Dans cette forme de yoga créée par Pattabhi Jois dans les années 60, les postures sont enchaînées dans une série où chaque mouvement est couplé à une respiration. La respiration se fait en « Ujjayi »: une très légère contraction des cordes vocales, l’émission d’un petit son de gorge, un rythme respiratoire lent qui est essentiel pour maintenir le système nerveux à l’état de calme. Le contrôle de cette respiration est aussi une façon de rester parfaitement centré donc apaiser le mental. Suivant le fil de cette respiration les postures s’enchaînent de façon fluide sans interruption jusqu’à la relaxation finale.
Le rythme soutenu sur lequel est effectué cet enchaînement permet de rester pleinement conscient de soi même, de bien chauffer les muscles pour rentrer dans les postures sans se blesser. Au bout de quelques semaines, au delà d’un bien être général lié au rythme de pratiqueon peut aussi constater une amélioration de la souplesse et de la force physique.
Si ce cours est une forme sportive du yoga, dans la pratique chacun travaille pour soi, en fonction de ses capacités et de ses limites de l’instant présent de façon à ne pas se blesser et surtout sans se préoccuper de l’avancement des autres.
Si le rythme de l’ashtanga ne permet pas toujours de donner tous les détails sur les postures, n’hésitez pas à aller questionner l’enseignant à la fin du cours si quelque chose ne vous semble pas clair.
